Les voies numériques et technologies de mobilité VS le financement du terrorisme
- C2I - Projet
- 28 mai 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 mai 2020

Quelques solutions afin d’être optimiste et garder espoir face à de redoutables ennemis, voici des solutions mises en place contre le financement du terrorisme. Eh oui, on n’allait tout de même pas les laisser faire !
Un sérieux projet nommé « Projet ITRAC » est mis en oeuvre. Ce projet a pour objectif de fournir aux autorités publiques, à la gendarmerie nationale, aux douanes, un outil logiciel fondé sur un ensemble d’outils d’analyse et d’investissement des flux financiers opérés sur les crypto-monnaies (avoir une vision globale des échanges et ainsi améliorer la capacité de lutte contre la cybercriminalité et le blanchiment d'argent). Cela consiste à développer et compléter et outil logiciel pour permettre d’évaluer, d’investiguer et de suivre les usages de monnaies virtuelles dans le temps et ainsi approfondir les connaissances de ces usages. Aussi de développer une réflexion légale et juridique sur les deux premiers objectifs afin de l’adapter aux besoins de régulation aux capacités d’analyses et d’investigations et à la réalité technique des monnaies virtuelles.

Nous constatons l'importance de la nouvelle technologie dans la détection des origines douteuses des fonds. Etant donné que la technologie ne peut être neutre, elle a forcément un rôle à jouer dans la lutte contre le terrorisme. Cette lutte prend forme grâce à de la technologie de pointe comme les technologies d’information et de communication (TIC), la biométrie, la vidéosurveillance ou les bases de données considérées comme l’instrument le plus puissant pour contrer la menace terroriste. En effet comme les terroristes sont très mobiles et qu'ils utilisent comme tout le monde la technologie, internet, les transactions financières habituelles, leur maitrise reste un défi à relever. en effet, il faut tracer cette mobilité qui s'infiltre dans la masse facilement d'une part, et d'autre par leurs intentions (généralement difficile aussi à tracer). C'est pourquoi la France avec la loi de 2006 relative à la lutte contre le terrorisme a pu permettre d'accélérer les outils techniques comme la vidéosurveillance dans les lieux publics. Cette loi autorise aux policiers et gendarmes à avoir accès directement aux images des systèmes vidéo de tierces personnes. Bien évidemment, on peut dire que les droits de hommes sont bafoués car il y a une atteinte au principe de droit à l'image et à la vie privée. Cependant, les enquêtes d'opinion menées dans plusieurs pays ont révélé pour les personnes interrogées que l'emploi de ces technologies de sécurité contre le terrorisme ne sont pas intrusives et que ces personnes ne voient pas d'inconvénient à partager les données récoltées ou qu'il n'y ait pas de demande de consentement pré requis. Ce qui dérange réellement est le partage des données personnelles avec les organismes privés.

Etant donné que les terroristes sont très mobiles, il faut donc concentrer les efforts sur leur mobilité. Les instruments comme la biométrie ou la vidéosurveillance, ont facilité cette tâche. Ces technologies de surveillance, interconnectés, développent l'observation, la collecte, l’enregistrement et le traitement des données à caractère personnel dans un espace territorial ou virtuel afin de suivre les itinéraires, des terroristes ou personnes à comportement à risque.
Attention à vous, souriez vous êtes filmés !
Nous sommes de plus en plus surveillés. Pensez-vous que la surveillance est une solution efficace contre le financement du terrorisme ?
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