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Le rôle important du banquier pour lutter contre le blanchiment d'argent

  • C2I - Projet
  • 27 mai 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 mai 2020


      Dans un article précédent, nous avons évoqué le fait que la lutte contre le blanchiment d’argent se faisait notamment par voie numérique mais aujourd’hui, nous verrons que d’autres moyens sont également mis en place. Évidemment, tous les exemples repris sur le blog sont non exhaustifs, nous les avons choisis car nous les avons trouvés intéressants mais vous pouvez approfondir le sujet en faisant d’autres recherches.



      Ainsi, en 1990, est créé TRAFCIN « Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins », un organisme du ministère de l'Économie et des Finances, chargé de la lutte contre la fraude, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Des renseignements sur des potentielles opérations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme lui sont envoyés pour analyse et enquête. Mais envoyés par qui ? Un exemple qui nous parlera à tous : notre cher banquier !


      En effet, il parait logique que la personne qui connaisse le mieux notre compte bancaire en dehors de nous-même, soit en première ligne dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Notre conseiller peut voir toutes nos opérations bancaires et ainsi y déceler des anomalies. Si tel est le cas, il a l’obligation de transmettre ses soupçons à TRAFCIN. C’est notamment lorsque l’identité du donneur d’ordre est douteuse, lorsque les opérations sont faites par des personnes ou des organismes domiciliés dans un des pays reconnus comme non coopératif dans la lutte internationale contre le blanchiment et lorsque les opérations sont effectuées à partir de capitaux dont les bénéficiaires ne sont pas connus.



       Le banquier est également toujours tenu de transmettre les informations relatives aux opérations de transferts de fonds excédant mille euros par opération et deux milles euros cumulés par client sur un mois calendaire. Cette obligation de vigilance du banquier l’oblige à être alerte et coopératif car il pourrait engager sa responsabilité en cas de négligence. Puisqu’il risque une sanction, le banquier est un allié de taille en France pour la lutte contre le blanchiment d’argent.


Allez-vous maintenant avoir une meilleure image de votre banquier en sachant qu’il aide à lutter contre les gros méchants loups ?

 
 
 

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