Le scandale du marché de l'Art
- C2I - Projet
- 27 mai 2020
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Dernière mise à jour : 29 mai 2020

Plusieurs moyens de lutte contre le blanchiment existent et parmi les moyens de lutte nous avons un exemple récent qui illustre bien la diversité des moyens mis en oeuvre :
Etant donné que le secteur de l’Art est un terrain très propice au blanchiment d’argent, le gouvernement emploie toute stratégie efficace pour affronter les risques de blanchiment et de corruption. Les agents immobiliers spécialisés dans les biens de luxe, marchands d’art et galeristes figurent désormais dans le champ d’action des cellules de renseignement financier. Le scandale connu sous le nom de la « plus grande escroquerie du siècle », traitant de l’affaire Yves Bouvier qui est accusé d’avoir escroqué un de ses clients russe Dmitri Rybolovley, influence la réaction vive du gouvernement !

Donc un renforcement de dispositif pour le Conseil de vente des commissaires-priseurs est mise en oeuvre. Le métier du commissaire-priseur cet officier ministériel, consiste à mettre en vente des objets d’Art, des antiquités ou d’autres biens venant de successions ou de saisies chez des particuliers ou des entreprises.

Or désormais, le rôle de la surveillance des commissaires-priseurs est attribué aux services des douanes. Cette décision découle des effets de la cinquième directive européenne de 2018 (entrée en vigueur le 10 janvier 2020). En effet, les rapports de TRAFCIN ont démontré un manque d’efficacité du Conseil des ventes et dénoncent de manière très transparente les responsables.
Pensez-vous que pour respecter la confidentialité et le secret des affaires, TRACFIN devrait renoncer à cette transparence et opter pour l'anonymat ? Que pensez-vous de cette technique pour lutter contre le blanchiment d'argent dans le marché de l'Art ?
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